Rien ne semble arrêter Vinted, devenu le premier revendeur de vêtements de France. Cette année, la plateforme lituanienne devrait dépasser dix milliards d’euros de volume de transactions, a annoncé son directeur général Thomas Plantenga le 14 novembre 2025. Un seuil inédit pour la seconde main entre particuliers.
Fondée en 2008, Vinted s’est installée aux coeurs des usages quotidiens. Ces derniers mois, Vinted a multiplié les signaux d’expansion : lancement de Vinted Pay, accélération de Vinted Go, élargissement des catégories et montée en puissance en Allemagne. C’est dans ce contexte que Thomas Plantenga publie ses projections sur les réseaux sociaux : “C’est une grande année”.
Vinted au-delà des 10 milliards
La plateforme devrait franchir 10 milliard d’euros de GMV, soit environ huit fois plus qu’en 2019. Cette année là, Vinted affichait 1,3 milliard d’euros de transactions. En 2024, le chiffre d’affaires atteignait déjà 813 millions d’euros et plus de 500 millions d’articles étaient en ligne.
La France reste son premier moteur, mais l’Allemagne accélère fortement. En parallèle, Vinted consolide son infrastructure : Vinted Go pour la logstique, Vinted Pay pour le paiement. Prochaine étape : ouvrir les envois entre Royaume-Uni et Etats-Unis, dès le 17 novembre.
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L’entreprise vise désormais un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel, portée par ses services additionnels. “La demande en seconde main n’a jamais été aussi forte”, observe un acteur du secteur pour CM-CM.fr.
Sur LinkedIn, Simas Jaskutėlis, directeur stratégie et opérations de Vinted, résume l’ambition : “Construire la prochaine entreprise de 100 milliards d’euros”.
Derrière les chiffres, Vinted cherche à installer un standard : une seconde main fluide, rapide, internationale.
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