Ces deux derniers mois à Paris, Reims et Nantes, le média de la seconde main est allé à la rencontre de particuliers et porteurs de projet qui rivalisent d’ingéniosité au quotidien chacun à leur manière pour laisser un monde meilleur. Retour sur ces échanges et leurs portraits.
Amélie évoque avec nous son rejet de la fast fashion.
« J’ai voyagé en Chine et en Inde pour les développements de produits. J’ai vu (…). Mon travail ne me convenait plus de manière éthique. J’aime créer, j’aime les couleurs et les motifs, mais cela n’avait plus de sens de créer pour la grande distribution. »
Elle est fripière itinérante aujourd’hui après un début de carrière en tant que styliste et graphiste textile. Cette passionnée de vintage à l’univers coloré nous accueille chez elle, dans sa ville natale, la cité des sacres.
Passionnée de lettres, d’histoire et de mode, cette communicante au goût affirmé pour les objets chinés nous livre son parcours dans la seconde main. Son vestiaire est haut en couleur, car Margaux ose tout : imprimés animaux, géométriques, paillettes.
Impossible de ne pas parler bouquins avec cette grande lectrice qui nous partage quelques recommandations. Avec une dominante mode, le vêtement est partout.
Entrer dans l’univers de cette professionnelle de la mode et des marques, c’est une ode à la vie et à la joie.
Clémence partage avec nous sa pratique de la seconde main et sa bible des bonnes adresses nantaises. Elle évoque avec spontanéité sa période de sur-consommation de biens de seconde main.
C’est le défi qu’elle s’est lancé il y a un an qui lui a permis de repenser son rapport à l’achat, de distinguer aujourd’hui l’achat plaisir de l’achat compulsion.
" Avant, je craquais toutes les deux ou trois semaines, mais cette diète m'a permis de réaliser que ce que j'avais sur ma liste d'achats il y a trois mois n'était qu'un plaisir éphémère. "
Elle ne manque pas de revenir sur ses questionnements, ses frustrations et ses victoires.
Isa nous accueille dans la colocation parisienne avec Valentine, son amie et la co-équipière de son club de triathlon.
Cette ingénieure agronome nous partage sa vision du « moins » et du « mieux », l’histoire de son vélo de course, la jungle urbaine qui orne son salon ainsi que ses bonnes adresses pour acheter des vêtements, des accessoires et de la vaisselle de seconde main.
Vivre au rythme d’Isa c’est concilier ce qui lui donne du sens (son travail), du mouvement (ses entraînements) et de la joie (sa famille et ses amis).
Camille partage avec transparence les dessous du side business qu’elle a lancé.
Cette entrepreneuse nous dévoile les chiffres de ses transactions, ses adresses pour redonner un écrin à nos sacs abîmés et des conseils pour se lancer.
" J’achète des sacs aux enchères, je les fais rénover et je les remets sur le marché pour leur redonner une seconde vie. ”
Max et Vincent, les deux fondateurs de la start-up tech qui aident les marques à lancer leur solution web en seconde main, nous accueillent dans leur "garage".
Dans ce portrait en duo, on parle du marché de la seconde main et de sa structuration.
“ Comme internet et la vente en ligne dans les années 2000, l’offre professionnelle de seconde main est en train de devenir aujourd'hui incontournable. ” Vincent
Mais aussi d'impact, d'émissions de gaz à effet de serre, d'empreinte carbone, de méthode de calcul, d'allocation de postes de dépenses, de marge de progression et de discours positif.
Agathe partage les vertus du troc ainsi que son défi pour pérenniser et rendre accessible le service d'abonnement qui sert à auto-alimenter la boutique.
Exit les inconvénients du plus vieux système marchand grâce au concept innovant de la Trocquerie. C'est la part belle donnée à l'économie de la fonctionnalité et aux structures de l'économie sociale et solidaire.
“ Un objet sort de ta maison, un objet rentre ! L'idée, c'est d'être le plus neutre possible dans ta consommation, tout en te faisant plaisir parce que tu acquiers de nouvelles choses. Et tu peux échanger à volonté. ”
Plongez dans l'œil de Sonia, une commerçante pas comme les autres, qui propose en boutique des lunettes haut de gamme de seconde main et issues de stocks dormants.
“ Ce sont des pièces comme ça qui attendent dans des garages, dans les greniers. ”
Le couple partage avec nous la nécessité d’une réflexion, parfois longue, avant l’achat.
“ Lorsqu'on emménage on ne prend pas la voiture, un sac et c'est parti pour meubler immédiatement son intérieur chez IKEA. ”
Le couple de marchand nantais ne conçoit pas aujourd’hui une vie sans vintage. Ce qui n’a pas toujours été le cas.
Emmah nous partage avec une très grande sincérité le combat qu’elle mène pour rendre plus beau son quotidien et améliorer celui des autres.
“ La seconde main a une histoire, ce qui fait écho à ma propre histoire. La seconde main, c’est des fêlures, des accrocs. C’est finalement mon parcours. ”
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